Hilarius of Highlands
Exploring Worlds.
J’ai dû perdre mon temps en explications et en bonne compagnie avec les chats noirs et roux qui ne portent pas la poisse depuis lurette, une fois que tu as lu Edgar Allan, et quand bien même :



lorsque, perchés à sillonner le plan de travail en long en large et en travers pour contrôler mes exercices de calligraphie, ou se couvrir les pattes d’encre j’en vois un autre surgir, sur le clavier, cette fois. Ils viennent étayer leur curiosité et puis s’étalent ailleurs. Parfois, ils ont droit à une série photo.

J’arrive encore à préserver une sculpture de cire
Sur le seuil des mystères, un veilleur solitaire,
Dans la pénombre se dresse, silencieux, austère.
Il garde les secrets de la nuit, de l’éther,
Son regard perçant, un miroir de l’univers.
Sous la lune d’argent, son ombre s’étend,
Les étoiles chuchotent, les songes s’y rendent.
Chaque souffle du vent, une énigme qu’il comprend,
Gardien des portails, des mondes qu’il défend.
Ses yeux d’obsidienne voient l’invisible,
Les rêves et les peurs, les espoirs indicibles.
Il écoute le murmure des âmes en dérive,
Le veilleur du seuil, sentinelle inflexible.
Quand le jour se lève, il disparaît sans trace,
Mais la nuit revenue, il reprend sa place.
Témoin éternel des cieux et de l’espace,
Un phare dans l’ombre, une force immuable,
protecteur impalpable,
Son silence résonne, mystère insondable.
Cat Open House
Mystery Growth


Ah beh non mais si ! Cher Ange Gardien :
Tu connais pas l’histoire de Glorio Brisemiche VS Jason Boulée :
un type qui se trémousse avec sa greluche
de chez Saint-Hubert plus son ennemi juré,
qui veut expulser tous les félins.
A la longue on finit par s’emmerder royal avec ce solid look
lorsque celui-ci prétend être indispensable.
—Comme offrir 20 centimes d’euros chez Neudeulin
pour lui faire dire que la pyjama vocodeur est la nouvelle musique punk
à la mode de chez nous en plus !

Certains chats te présentent
la patte en guise de bienvenue
au cercle des poètes

tandis que d’autres se réorientent en commérage de groupe selon un cyprès, une salle de musique, et un peu de nourriture !

Siamese and nails

Sans doute n’avons-nous pas de questions à poser
qui soient sans réponse.

comme ce visage qui apparait sur le pelage d’un chat
Jusqu’au veilleur sur le seuil
dans toute sa splendeur

Lire la gazette du chat comme dans un livre ouvert
chez un bouquiniste par un jeu de miroir savamment orchestré
in an inspiring peaceful landscape
Cat urbex meeting zone


puis, à nouveau, un observateur dans les parages
D’autres travaux accomplis


De la calligraphie de mes carnets


jusque sur des panneaux de bois

Parfois, je ne sais plus
où donner de la plume ou du feutre !
Sometimes, I just don’t know where to turn
with my pen or marker!

Cat Urbex Meeting zone
Dans les profondeurs d’une vieille bâtisse en décrépitude, se cache un atelier désaffecté, sanctuaire autrefois vibrant de couleurs et de créations, désormais réduit à un silence funèbre. Les murs, marqués de traces de pinceaux et de projections de peinture, témoignent d’une effervescence passée, figée dans une mosaïque chaotique de teintes ternies par le temps.
Au centre de l’atelier, une grande fenêtre brisée laisse entrer des filets de lumière blafarde, éclairant d’une lueur spectrale les vestiges d’une créativité déchue. Les rayons de soleil, tamisés par la saleté accumulée, dessinent des motifs surréalistes sur les toiles et les outils, créant un jeu d’ombres et de lumières d’une beauté morbide. Les étagères, croulant sous le poids de livres poussiéreux et de sculptures inachevées, ploient sous le poids des idées abandonnées.

L’air, saturé d’une odeur âcre de solvants et de pigments, transporte des échos de discussions animées, de musique vibrante, de rires et de pleurs, maintenant étouffés par le silence assourdissant. Chaque recoin de cet atelier, chaque ombre, est imprégné de la présence fantomatique de l’artiste, figure invisible mais omniprésente, hantant les lieux de sa créativité inachevée.
Dans cet atelier, le temps semble s’être arrêté, emprisonné dans une toile de nostalgie et de regrets. C’est un lieu où le génie a flirté avec la folie, où les idées ont jailli laissant derrière elles une trace indélébile de passions consumées. Et tandis que la lumière décline, enveloppant l’atelier d’une obscurité croissante, on ne peut que sentir la douleur sourde d’une création avortée, d’une âme artistique laissant son empreinte dans chaque fibre de ce sanctuaire abandonné.