
Les Décadents, âmes en quête de lumière,
Errent dans la brume, là où la nuit s’ouvre,
Leurs rêves sombres, leurs pensées légères,
s’effritent comme l’or
Le parfum des roses, qui jadis les enivrait,
N’est plus qu’une brume froide, une ombre passante, Leurs corps délicats dans le marbre se faisaient,
Là où la beauté s’éteint et se fait mourante.
Le monde autour d’eux se teinte de mélancolie,
Les fleurs fanées murmurent l’extase de l’heure,
Et chaque ricanement est une douce folie,
Un cri étouffé, un soupir de peur.
Les Décadents, en leur étrange exil,
Fuient la lumière, s’abandonnent aux ténèbres,
Ils se nourrissent de l’étoile subtile
D’un désespoir doux, d’une lente
et belle fièvre.
Le temps qui file leur offre son poison,
Ils dansent, ils chantent, noyés dans l’agonie.
The Decadents, souls in search of light,
Wander through the mist, where night unfolds,
Their darkened dreams, their fleeting thoughts,
Crumble like gold.
The fragrance of roses, once intoxicating,
Is now but a cold mist, a passing shadow,
Their delicate bodies carved into marble,
Where beauty fades and sinks into sorrow.
The world around them is tinged with melancholy,
Wilted flowers murmur the ecstasy of the hour,
And every sneer becomes a gentle folly,
A muffled cry, a sigh of fear’s power.
The Decadents, in their strange exile,
Flee from the light, surrender to the dark,
They feed upon the subtle star
Of tender despair, of a slow and graceful spark.
Time rushing on bestows its poison,
They dance, they sing, drowned in agony.